Chers paroissiens,
Faire l’expérience de la miséricorde pendant ce carême reste une grâce pour chacun de nous. Quelle joie, quelle chance de pouvoir faire une bonne confession ! L’Eglise nous le demande, au moins une fois par an, et la paroisse nous le permet aisément. Il faut réapprendre que nous sommes les bien-aimés du Seigneur !
Pour nous y aider, la conscience reste la petite voix qui nous rappelle notre capacité de discerner si nos actions sont bonnes ou non. Quoiqu’on dise, elle nous rend service pour avancer dans la vie. Avant l’action, elle nous détermine, nous conseille. Ensuite, elle nous conforte ou nous blâme, suivant que l’action est bonne ou mauvaise.
Le péché remet l’âme toute entière devant la réalité de la responsabilité de ses actes, devant le Seigneur qui donne sa grâce et qui attend aussi qu’elle se prépare dès maintenant à la vie éternelle.
Quels sont les bienfaits de la confession qui consiste finalement à avouer et à accuser sa propre misère pour en recevoir le pardon ?
– Elle répond au besoin que l’homme a de se confier au milieu de ses faiblesses.
– Elle permet au pécheur, pris par le remords, de faire l’aveu de son péché et ainsi d’être soulagé et d’obtenir l’indulgence et le pardon.
– Enfin, elle permet de satisfaire au besoin de justice qui nous porte à demande réparation pour ceux qui ont souffert.
La confession humble et sincère permet d’aller jusqu’à la racine du mal qui est en nous. Elle demande un effort de vérité, efficace aussi pour se reprendre et lutter contre l’orgueil. Elle est source de lumière pour bien se connaître. Les conseils du prêtre permettront aussi d’avancer sur le chemin de la sainteté !
Padre Pio, un jour, disait : « Je suis un confesseur ». C’était là, en fait, sa mission : réconcilier les âmes avec Dieu après les avoir arrachées à Satan. C’est pour cette raison que le Seigneur lui avait donné le redoutable charisme de la scrutation des consciences. Franchir le seuil d’un cœur, entrer dans la profondeur secrète d’une âme est la chose la plus difficile qui soit. Car chaque âme est un monde impénétrable que seul Dieu peut scruter. Dans les Confessions, saint Augustin ne parle-t-il pas de Dieu plus intime à nous-mêmes que nous-même ? (Jean Derobert,Saint Pio, 713).
Le sacrement de la Réconciliation, le sacrement du Pardon, c’est le signe visible du Mystère Pascal du Seigneur. Cette année, la Semaine Sainte aura lieu pendant l’année scolaire : nous pourrons, ensemble, assister aux cérémonies nombreuses, longues parfois, en union avec les souffrances du Christ-Jésus qui s’est offert pour chacun de nous parce qu’il nous aime vraiment !
Je vous souhaite une belle montée vers Pâques, avec une grande confiance, et je vous bénis
Abbé Renaud de La Motte, curé
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