À la paroisse Notre-Dame-des-Armées, des prêtres diocésains célèbrent la messe et les sacrements selon les livres liturgiques de 1962.
Qu’est-ce que la liturgie de 1962 ?
À la suite du Concile de Vatican II (1962-1965), où l’Église mit en œuvre une réforme de ses institutions, le pape saint Paul VI, en 1969, promulgua un nouveau missel. Aujourd’hui, c’est ce missel qui est en vigueur dans l’Église catholique latine.
Pour autant, quelques églises conservent l’usage du missel antérieur à la réforme de 1969. Selon ce missel, la messe est toujours célébrée en latin et dos au peuple (ad orientem).
L’usage du latin
Depuis le IVe siècle, en Occident, les prêtres ont célébré la messe en latin. Ce puissant symbole manifeste l’universalité de l’Église. Tous les catholiques de rite latin peuvent ainsi prier dans la même langue. Certes, tout le monde ne connaît pas le latin, mais, avec un missel ou un livret de messe, il est facile de suivre les traductions françaises et de comprendre les mots et gestes du prêtre.
Ad orientem
Le prêtre ne célèbre pas la messe “dos aux fidèles”, mais avec le peuple, tourné vers l’autel et vers la croix en priant dans la même direction que toute l’assemblée. Cette tradition nous vient des premiers temps de l’Église où le prêtre célébrait la messe vers l’Orient, face au soleil levant, symbolisant le Christ ressuscité. En outre, cette orientation souligne aussi la symbolique du pasteur qui guide son troupeau vers le salut. Tous marchent dans la même direction, vers Dieu.