Chers paroissiens,
Le don du Saint-Esprit à l’Eglise et aux âmes est une grâce sans prix, puisque cet Esprit est l’amour divin en personne. C’est le jour de l’Ascension que toute l’humanité en Jésus a été exaltée : à ce double titre, de ce que cette humanité est unie au Fils de Dieu, et de ce qu’elle est offerte comme victime à Dieu le Père. Ce don de l’Esprit, cet envoi a été mérité pour nous, comme toute grâce, par Jésus ; il est le fruit de la Passion ; le Christ en a soldé le prix par les souffrances endurées dans sa sainte humanité.
A nos âmes souvent ingrates et tournées sur elles-mêmes dans un égoïsme ravageur, le Sacré-Cœur rappelle l’amour du Seigneur pour chacun de nous… Le salut nous est annoncé, mais nous ne serons en mesure de le recevoir que si nous en avons soif !
Jésus adressait un jour aux Juifs ces paroles : « Celui qui croit en moi, dans son sein couleront des fleuves d’eau vive ». La foi est donc la source de la venue de l’Esprit-Saint en nous. Après l’Ascension, la foi des apôtres est plus pure, plus intérieure, plus vive, plus efficace, que « les fleuves d’eau vive ».
Je vous livre ces salutations aux Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie par Saint Jean Eudes, certain que les grâces seront abondantes dans notre paroisse, si nous les récitons avec ferveur :
« Je vous salue, Ô Cœurs très saints.
Je vous salue, Ô Cœurs très doux.
Je vous salue, Ô Cœurs très humbles.
Je vous salue, Ô Cœurs très purs.
Je vous salue, Ô Cœurs très dévots.
Je vous salue, Ô Cœurs très sages.
Je vous salue, Ô Cœurs très patients.
Je vous salue, Ô Cœurs très obéissants.
Je vous salue, Ô Cœurs très vigilants.
Je vous salue, Ô Cœurs très fidèles.
Je vous salue, Ô Cœurs très heureux.
Je vous salue, Ô Cœurs très miséricordieux.
Je vous salue, Ô Cœurs très aimables et très aimants de Jésus et de Marie.
Nous vous révérons, nous vous louons, nous vous glorifions, nous vous remercions, nous vous aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces, nous vous offrons notre cœur, nous vous le donnons, nous vous le consacrons, nous vous l’immolons. Recevez-le, et possédez-le tout entier. Purifiez-le, éclairez-le et sanctifiez-le, afin qu’en lui vous viviez et régniez, maintenant et toujours, et aux siècles des siècles. Amen ! »
Je vous bénis Abbé Renaud de La Motte, curé
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