Chers paroissiens ;
Bonne et sainte année à tous !
Prions pour que les grâces soient abondantes…
La Providence veille, le Seigneur attend notre fidélité de chaque instant.
Quatre réflexions sur la fuite de Jésus-Christ en Égypte :
- Elle n’est pas l’effet de la crainte : c’est un mystère. Jésus nous montre l’exemple de la fuite du monde. Fuyez-le lorsqu’il vous flatte ; fuyez-le lorsqu’il vous tente ; fuyez-le lorsqu’il vous persécute. Ses lois sont contraires aux maximes de l’Évangile. C’est un acte de folie de demeurer dans le danger quand on peut l’éviter.
- Elle n’est pas un danger à l’égard du Créateur, c’est sa délivrance. Pourquoi prend-il de si faibles moyens pour sa défense ? C’est pour nous apprendre à céder par charité et modestie au prochain, sans faire de mal à personne, sans rendre injure pour injure, parce qu’il vaut mieux perdre tout, que de perdre la douceur et le repos de l’esprit.
- Elle n’est pas un manque de confiance. Au contraire elle est invitation à l’espérance dans tous les événements qui nous semblent les plus contraires. Les paroles de l’ange à Saint Joseph : « Prenez l’enfant et sa mère ; fuyez en Égypte ; demeurez-y jusqu’à ce que je vous avertisse d’en sortir. » C’est un ange qui parle de la part de Dieu : confiance !
- Elle n’est pas la crainte de la mort. Le Seigneur la diffère. S’il meurt, ce sera par le mouvement de son amour, et non par la violence d’Hérode. C’est la bonté de Jésus qui le fera mourir, et non pas la malice des autres.
Admirons la profonde humilité que Jésus-Christ pratique dans son exil. Que fait-il dans un pays où il est inconnu ? Pourquoi demeure-t-il si longtemps sans gloire ? C’est pour nous apprendre le détachement et la grâce de correspondre autant que possible à ce que permet la Providence.
« Venez, ô Seigneur Jésus, venez en moi, pour y vivre et régner pleinement, pour vous y aimer et glorifier dignement, pour y accomplir les desseins de votre bonté, pour y consommer l’œuvre de la grâce, et pour y établir à jamais le royaume de votre gloire et de votre pur amour » (Saint Jean Eudes, Royaume de Jésus).
Je vous bénis Abbé Renaud de La Motte, curé
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