Prendre part à l’oeuvre de Dieu…

Chers paroissiens,

Quelques réflexions sur notre engagement pour la liturgie :

Le mot « liturgie », dans le Nouveau Testament, est employé pour désigner, non seulement la célébration du culte divin, mais aussi l’annonce de l’Evangile et la charité en acte. (CEC 1070). Dans toutes ces situations, il s’agit du service de Dieu et des hommes.

Si l’on devait résumer la fonction du rite dans la liturgie, on pourrait la définir ainsi : le rite exprime la communion de prière et d’action de l’Eglise dans une forme qui transcende l’histoire. Il concrétise le lien entre la liturgie et l’Eglise, laquelle garde le dépôt de la foi transmis par la tradition apostolique. Ce lien avec l’Eglise admet diverses structurations, permet un développement vivant, mais exclut absolument l’arbitraire ; cela vaut pour l’individu, la communauté des fidèles, la hiérarchie et les laïcs. (Joseph Ratzinger, l’esprit de la liturgie, Artège, p 141).

L’Apologie pour les chrétiens de Saint Justin, écrite peu après 150, pour obtenir la légalisation du christianisme et la fin des persécutions, montre à tous, empereur et païens, que la foi chrétienne et elle seule peut combler la soif de vérité. Finalement, les choses ont-elles changé dans notre matérialisme et la grande tentation de l’apostasie ?

« Le Seigneur nous a exhortés à user de patience et de douceur pour arracher tous les hommes à l’abjection et à la séduction du mal… Patience, non-violence, sincérité… » (Apologie pour les chrétiens, Sources Chrétienne, p173).

Persévérer… Dans les détresses et les épreuves, il s’agit de ne jamais baisser les bras. Il convient plus que jamais d’entretenir la persévérance : « La tribulation produit la constance, la constance une vertu éprouvée, la vertu éprouvée l’espérance » (Rom 5,3).

Persévérance, donc, dans la foi, affermie sur des bases solides, sans se laisser détourner de l’espérance promise par l’Evangile.

Quelles sont les choses qui pourraient nous détourner de l’espérance ? Il s’agit de ne plus vivre dans les ténèbres, assujettis aux convoitises passagères de ce monde.

« Nous au contraire, nous qui sommes du jour, soyons sobres ; revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l’espérance et du salut » (1 Th 5,8).

Paradoxalement, ce sont les plus jeunes qui nous rappellent cela avec force de conviction. Ils ne sont pas attachés aux formes anciennes pour elles-mêmes, ni opposés par principe à certaines formes liturgiques innovantes. Ils veulent simplement rencontrer le Christ, et recherchent avant tout le sacré, ce qui leur parle de Dieu.  

Je vous bénis                                                        Abbé Renaud de La Motte, curé

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