Chers paroissiens,

Saint Cyrille d’Alexandrie, dans son commentaire sur la seconde Lettre aux Corinthiens, affirme : « Ceux qui possèdent les premiers dons du Saint-Esprit et l’espérance de la résurrection considèrent qu’ils possèdent déjà ce qu’ils attendent, et ils disent : Désormais nous ne connaissons plus personne selon la chair ».

Il poursuit : « Si nous étions captifs des liens de la mort quand le péché régnait sur nous, maintenant nous sommes introduits dans la justice du Christ, nous avons rejeté la corruption ».

Rejeter la corruption : voilà la bonne affaire de ce mois de juin !

Le Jeudi 19 juin prochain, ce sera la Fête-Dieu

• Dans la Sainte Eucharistie, le Christ-Jésus est vivant pour nous ! Il nous appelle à vivre de sa propre vie, et à rejeter la corruption de tous nos égoïsmes. Jésus est médecin et consolateur ; il vient en nous pour s’associer à nos peines en achevant doucement l’œuvre de notre salut.
• Nous comptons sur votre présence lors de la procession entre Nda et la cathédrale. Spécialement nos familles avec les enfants qui sont les témoins de la Vie. 

Le vendredi 27 juin prochain, ce sera la Fête du Sacré-Cœur

• Dans le Sacré-Cœur, le Christ-Jésus nous aime et nous donne son amour ! Il nous appelle à vivre de sa propre vie, et à rejeter la corruption de toutes les duretés d’âme. Jésus frappe à la porte de nos familles pour y régner.
• Nous comptons sur votre préparation à l’Intronisation du Sacré-Cœur chez vous : « c’est Notre-Seigneur venant réclamer sa place au foyer : place d’honneur car Il est Roi et doit régner sur chaque famille afin de régner bientôt sur la société… place intime et familiale car Il est Ami et c’est par son Cœur, par son Amour qu’Il veut régner » dit le Père Matéo Crawley. 

Les 7, 8 et 9 juin prochains, ce sera Notre-Dame de Chartres

• Le pèlerinage est le résumé de toute une vie : à la joie du départ, se succèdent les peines du chemin, avec la charité en acte et l’enthousiasme de l’âme qui se relève.
• « Je vous salue Marie » : le Père Jérôme, moine de l’abbaye Notre-Dame

de Sept-Fons, invite notre cœur à s’arrêter après ces premiers mots. « Car il faut que Celle à qui nous nous adressons ait le temps d’être prévenue (…) Quelqu’un, sur terre, recommence la toute belle salutation ; venez, Reine daignez montrer que vous écoutez, ce sera plus poli. »

Je vous bénis,

                                                                               Abbé Renaud de La Motte, curé